
Les secrets de fonctionnement d’un ascenseur: Tout ce que vous devez savoir !
Différents schémas existent pour le fonctionnement d’un ascenseur en copropriété : l’ascenseur hydraulique, pour les petits immeubles et/ou manque d’espace, et l’ascenseur électrique, le plus fréquent. Les pièces qui les constituent, leurs sous-catégories et leur fonctionnement général sont déterminés par les normes requises, ainsi que les nécessités d’entretien.
Les normes
Les ascenseurs, en particulier ceux installés dans une copropriété, doivent être conformes aux exigences du Code de la construction et de l’habitation. Ces appareils sont considérés comme les moyens de transport les plus sûrs car ils peuvent fonctionner sans intervention humaine. Les articles R125-1-1 et R125-1-2 définissent les normes de sécurité à respecter afin d’assurer la fermeture des portes palières, l’accès sans danger des personnes à la cabine, la protection contre les chocs et les risques de chute, la prévention des dérèglements de la vitesse ainsi que les moyens d’alerte et de communication. Pour les ascenseurs installés après le 27 août 2000, ces objectifs sont considérés comme acquis si le marquage « CE » a été apposé valablement. Les propriétaires des ascenseurs installés avant cette date doivent mettre en place des dispositifs ou mesures équivalentes pour garantir la sécurité.
I.- Avant le 31 décembre 2010.
Les ascenseurs doivent être équipés de serrures protégeant contre les actes portant atteinte au verrouillage des portes palières, de dispositifs de détection de la présence des personnes, de clôtures de gaines d’ascenseurs interdisant l’accès, ainsi que d’un parachute et limiteur de vitesse pour les ascenseurs électriques. Des dispositifs de sécurité doivent être installés pour empêcher toute chute en gaine et permettre aux personnels d’intervention d’accéder aux locaux de machines ou poulies. Un système est aussi requis pour verrouiller les portes et portillons destinés à la visite technique, avec une commande automatique arrêtant l’ascenseur lors de leur ouverture.
II.- Avant le 3 juillet 2014 :
Les ascenseurs installés avant le 1er janvier 1983 doivent être dotés d’un système de contrôle de l’arrêt et du maintien à niveau de la cabine, d’un système de téléalarme, d’un éclairage de secours en cabine, d’une résistance mécanique suffisante des portes palières avec vitrage, d’un système de prévention des risques pour les ascenseurs hydrauliques, d’une protection contre les composants et conducteurs sous tension, d’un dispositif de protection contre le risque de happement par les organes mobiles et d’un éclairage fixe du local de machines ou de poulies.
III.- Avant le 3 juillet 2018 :
Dans les ascenseurs des établissements recevant du public installés après le 31 décembre 1982, un arrêté du ministre chargé de la construction précise les prescriptions techniques relatives à un système de contrôle de l’arrêt et du maintien à niveau de la cabine, à tous les niveaux desservis.
La constitution d’un ascenseur
Un ascenseur est composé de : une gaine, une cabine équipée d’un système de portes, d’un affichage des niveaux et d’une alarme en cas de panne, des câbles et des rails de suspension, un contrepoids, un mouflage, un parachute, des pistons et vérins, une vanne, des commandes électroniques, des portes palières sécurisées et un moteur.
Les différents modèles d’ascenseurs
Il existe deux principaux types d’ascenseurs: hydrauliques et électriques, qui peuvent être subdivisés en sous-catégories.
L’ascenseur hydraulique
Les ascenseurs hydrauliques sont doux et silencieux, mais coûteux à utiliser en raison de leur consommation énergétique élevée. Ils sont généralement limités à 6 étages et peuvent être à cylindre enterré ou de surface, télescopique ou mouflé, à attelage direct ou démultiplié. Le cylindre est la pièce qui reçoit le piston.
L’ascenseur électrique
L’ascenseur électrique gearless est le modèle le plus couramment utilisé dans les copropriétés, car il est peu encombrant et plus rapide que le système hydraulique. Il est également plus économique en matière de consommation et permet des élévations plus élevées. Ce type d’ascenseur se divise en trois sous-fonctionnements : sans treuil, avec treuil à tambour et à adhérence.
Le fonctionnement d’un ascenseur
Un ascenseur peut fonctionner à 0,3 à 2,5 m/s pour des bâtiments résidentiels et à 3 m/s pour des immeubles de 15 à 30 étages. Son fonctionnement s’effectue à l’aide d’un moteur placé dans un local technique ou directement dans la gaine ; les câbles mécaniques permettent l’élévation ou la descente de la cabine le long de guides, tandis que le contrepoids assure le contrebalancement. Des systèmes de sécurité assurent une vitesse programmée et l’ouverture des portes palières en présence de l’ascenseur à l’étage ; un autre système empêche le déclenchement de l’appareil lorsque la charge limite est dépassée et un frein parachute stoppe la cabine si sa vitesse dépasse celle programmée.
L’entretien d’un ascenseur
L’entretien est une activité nécessaire pour assurer le bon fonctionnement des appareils et la sécurité des personnes transportées. La loi du 3 juillet 2003 prévoit un maximum de 6 semaines entre chaque visite d’entretien et un service de dépannage 24h/24 et 7j/7. Depuis le décret du 7 mai 2012, les copropriétés peuvent résilier plus facilement le contrat en cas de manquement de l’ascensoriste ou de modifications importantes du système.